Dans mon travail, il s’agit avant tout de penser la perception.

Les manipulations que j’effectue me permettent de questionner la manière avec laquelle je regarde et plus précisément ce regard porté sur le paysage. Je souhaite proposer une réflexion qui se tisse à partir de cheminements et d’observations de celui ci. Il est en quelque sorte ma matière première.

Cette traversée que j’effectue dans le paysage est souvent venue se heurter à la planéité de la table d’orientation, objet très présent dans les points de vue panoramique et plus généralement à l’information, à la donnée. Cette tension entre la planéité et la profondeur se retrouve dans cette proposition. S’il y a, ici, une impossibilité à reconstruire une traversée d’un paysage alors il m’a paru important de questionner la planéité du mur et de donner la possibilité d’une profondeur, par la photographie.

Les pictogrammes quant à eux, héritage d’une tradition de balisage, viennent accompagner chaque oeuvre à la manière d’un titre afin de proposer une seconde lecture construisant un paysage fait de lignes, de formes géométriques et de mots. Cet accrochage est présenté comme une installation globale permettant une traversée physique du Nord au Sud à travers les œuvres, et d’Ouest en Est par l’intermédiaire du regard traversant les vitres.




Feuille de salle du DNSEP Arles ENSP en juin 2024


Vues d’exposition DNSEP à Arles en juin 2024




Photographies présentées au DNSEP à Arles en juin 2024